Coup de théâtre à l’Assemblée Nationale aujourd’hui, le prélèvement à la source n’est pas passé, le gouvernement devra refaire voter le texte, alors qu’il s’agissait d’une des mesures les plus importantes du budget 2017.
Pas de majorité claire
Surprise par l’opposition qui a réussi a faire valider un amendement généralisant le prélèvement mensuel, Christian Eckert, le secrétaire d’État au Budget, a réclamé une courste suspension de séance.
Évidemment, le passage de cet amendement a entrainé la chute des suivants, environ 140 amendements, y compris quelques-uns du gouvernement.
La député du Jura Marie-Christine Dalloz a d’ailleurs déclaré à ce sujet que « les socialistes ne se sont pas méfiés. Ils ont cru que c’était fini […] alors que mon amendement, qui instaure une mensualisation obligatoire, revient au même ».
Le député des Côtes-d’Armor, membre des Républicains à surenchérit en précisant que « ce vote témoigne de l’impréparation politique de votre texte, les députés PS qui étaient venus sur ordre ont déserté après les amendements de suppression ».
Un soutien des Français
Si l’on en croit un sondage réalisé pour Les Echos par Odoxa, 65% des Français soutiennent cette modification des prélèvements des impôts, mais aussi est accepté par une majorité des parlementaires.
Cet évènement ne remet pas en cause la validation du texte, mais diminue l’impact de cette réforme, surtout que le gouvernement a déjà été mis en échec la réforme des actions gratuites proposée par ce dernier.